Chassé-croisé [libre]

Cela devait faire environ deux semaines qu'elle était arrivée...elle avait même reprit des cours à l'université. La jeune Léna si calme elle était ne se faisait pas remarquer...comme éffacée du monde et c'était tant mieux. Elle ne se sentait pas prète à affronter le regard des autres filles pas pour le moment.

Ce soir-là Léna avait envie de danser...oh! Bien sûr elle savait que ça serait probablement douloureux avec sa récente fracture mais ne sait-on jamais que la magie de l'île ai fait un miracle.
Les miracles ici c'était courant de ce qu'elle avait pu voir...elle voulait un endroit isolé de toutes curieuse.
Les ruines...un décor d'une autre époque ce serait parfait, le soleil couchant tapait sur ces pierres leur donnant un éclairage de scène.

Et là...la magie opéra, son visage jusque là retenu dans une expression neutre se détendit et un magnifique sourire illumina ses traits.
Chacun de ses mouvements exécuter avec grâce. C'était comme-ci Léna glissait sur le sol ses longs cheveux se balançant au rythme de ses enchaînements.

Suivant la musique douce du vent soufflant sur l'herbe les feuilles qui bruissaient dans les arbres avant de se déccrocher et d'atterir sur le sol.
Léna se sentait heureuse....épanouïe et rien à part la dance ne pourrait avoir cet effet là.
Rond de jambes petits sauts, grand écart, déployé côté et derrière et pour terminé...un fouetté.
Léna s'éffrondra sur le sol, apparement la magie n'avait pas marché...elle avait prit appuis sur son mauvais pied pas encore assez fort pour la soutenir. Et maintenant une crampe douloureuse la tiraillait.
Léna siffla de douleur se massant son mollet pour essayer de faire disparaître cette crampe tenace.

Soudain Léna tourna sa tête brusquement...elle avait entendu un craquement dans les buissons...peut-être un animal ou une personne?
Léna prise de panique que quelqu'un ai pu la voir tenta de se relever...une très mauvaise idée car elle retomba aussitôt qu'elle prit appuit sur sa jambe douloureuse.
Léna laissa sortir un juron dans sa langue maternelle tout en continuant de se masser le mollet espérant que sa crampe passe enfin.

"Hum! Si il y a quelqu'un qui m'espionne qu'il sorte de sa cachette..." S'éccria t'elle d'une voix qui fit éccho dans la fôrèt.

Léna regarda le sol tandis qu'elle entendait des pas lourd et des bruits...presque mécanique, non ce n'était pas possible.
Léna écarquilla les yeux lorsqu'elle entendit sa langue maternelle sortir de la bouche de cette jeune...femme. Oui...enfin en tous cas elle en avait l'air et pourtant quelque chose de différent émanait d'elle.
Léna mit un peu de temps à répondre à la question de cette personne.
"Hum!D'après-vous ai-je l'air d'allez bien?"Demanda t'elle sur un ton glacial.

Néanmoins le ton de sa voix se radoucit, après-tous ce n'était aucunement la faute de cette personne et tous ce qu'elle avait chercher à faire c'était de l'aider.
"Mmh!veuillez-m'excuser! Je ne voulais pas paraître désagréable mais...cette fichue crampe ne veut pas passer!Et la douleur me rend amer" Informa t'elle d'une voie tranchante mais tout de même plus douce.
Léna aimait à parler sa langue maternelle...elle trouvait cela un peu dommage que la plupart des personnes oublient jusque leur racine. Bien-entendu c'était un avantage certain que toutes personnes puissent se comprendre mais parler sa langue maternelle c'est quelque chose d'agréable car on a l'impression de retrouver un peu de soi-même.

Relevant la tête elle regarda en détail cette femme en face d'elle. Une allure assez développée musculairement, un seul oeil et de nombreuses cicatrices. Cette femme avait du faire la guerre ou être battue à mort. Comme-quoi il y avait des gens qui souffraient bien plus qu'elle.Léna n'avait pas peur, elle ne savait pas pourquoi d'ailleurs mais au contraire il y avait quelque chose de spécial qui émanait de cette femme. Non pas quelque chose de robotique dans toute cette mécanique mais une once d'humanité.
Après un moment silencieux à masser sa crampe, celle-ci s'atténua enfin pour disparaître.

Léna se releva sans aucun bruit avec la grâce d'un papillion qui s'envole...et fit face à cette personne. D'un geste lent et léger elle tandis sa main et un sourire vint sur ses traits.
" Il est agréable de rencontrer une personne avec qui je peux discuter dans ma langue matenelle! Merci de m'avoir fait ce cadeaux...mais quelle gourde je fais je ne me suis pas présentée, je m'appelle Pétrova Léna!" Dit-elle sur un ton très doux presque semblable à une mélodie.

Rafaela fronça un peu les sourcils en lui répondant avec un ton si froid, mais intérieurement cela la fit rire car elle se rendait compte qu'elle était comme ça avant. Elle l'était d'ailleurs toujours, froide et intimidante, mais elle essayait de travailler sur elle même. La ballerine s'excusa peu de temps après, d'une voix plus douce, avec cela, la cyborg se douta que la jeune femme était arrivé il y a peu. Rafalea lui répondit d'une voix plutôt douce, enfin pour elle ça l'était, bien qu'on entendait toujours son ton froid persistant derrière et particulièrement quand elle parlait Russe.

"La douleur est quelque chose que l'esprit crée. Dans les pires moment, douleur ou non le corps se relève car il le faut. La volonté est plus forte que tout, je dis ça en connaissance de cause."

La jeune cyborg se vit scruter, heureusement pour elle la partie cybernétique de son corps était totalement invisible, dissimuler sous sa chair. Après cette petite analyse et que la ballerine se soit masser le pied, celle-ci se releva avec un grâce et une harmonie que l'on était loin de retrouver chez l'autre Russe. Après cela elle lui tendit et finit par se présenter en parlant toujours en Russe mais d'une voix semblable à une mélodie qui envoûta quelque peu la cyborg.
Celle-ci prit la main de la plus jeune, ne serrant à peine pour ne pas lui faire mal, après quelque seconde avant de se présenter à son tour.

"Si j'ai pus servir à quelque chose alors j'en suis ravie. Je me nomme Maverick Rafaela. Peut-être avez-vous entendu parlez de moi dans les armées russe, j'ai été la plus jeune femme à entrer dans l'armée et l'une des rares d'ailleurs." Dit-elle plus dans le sens de faire la conversation plutôt que de vanter ses mérites passés.

Cependant, Rafaela semblait alors avoir complètement oublié qu'il y avait de cela 2ans, lorsqu'elle fut "reconvertit" en cyborg, que sa mort avait été annoncé officiellement et que ses funérailles s'étaient faites en grandes pompes, le mieux pour leurrer le public sur les véritables activités. Effectivement lorsque cette mission avait été un échec total, le gouvernement avait décidé, pour redorer un peu le blason de son armée, de célébrer ses funérailles comme si elle avait été une héroïne, ce qui n'était pas complètement faux en terme de combat, certe. Mais pourquoi la choisir elle? Simplement car elle était différente de son escouade: la chef du groupe, la seule femme et la plus jeune soldat à entrée dans l'armée si tôt, montée en grade fulgurante, très bon soldat et évidement le fait qu'elle serve d'expérience ensuite. C'est vrai, non? Qui pourrait se douter qu'un soldat dont on fête quasi nationalement les funérailles était en réalité encore en vie et transformé en arme de destruction ?

[PS: Désolée si c'est un peu décousu, j'ai fais a réponse en deux parties car je faisais autre chose. De plus je précise qu'à moins de savoir qu'elle est une cyborg, cela ne se voit pas ,) je précise vu que tu en as parlé précédemment et je ne veux pas qu'il y ai de confusion ^_ ]

Léna regarda la dites Rafaëla...elle s'était présentée en expliquant qu'elle était dans l'armée. Information qui toutefois n'étonna que très peu Léna, en effet elle s'en était doutée de par la carrure de la jeune femme et son ton militaire employé quelques phrases plus haut.
En effet, Léna en avait brèvement entendu parler dans les journeaux mais...sans plus s'y intéresser après-tout danse classique et armée n'on rien à voir.De plus la plupart des choses qui ne touchait pas de près ou de loin à la danse ne l'intéressait guère.

" J'ai vaguement survolé un article de journal mais sans y faire plus attention que cela je dois avouer...l'armée n'est en rien mon sujet de conversation favoris mais je suppose que vous l'aviez déjà deviné!" Dit-elle avec un léger sourire tout en plantant ses yeux bleu clair dans celui de Rafaëla.

Léna regarda les ruines tournant le dos à la jeune femme, elle aimait cette déclinaison de ton jaune et orangé sur ces pierres grâce à coucher du soleil.
"Je n'aurais jamais cru trouver quelqu'un ici...C'est un endroit déprimant et pourtant...je trouve cet endroit mystérieux et très beau!Il m'attire beaucoup, je ne saurais dire pourquoi!" Avoua t'elle d'une voix toujours douce à peine plus haute qu'un murmurre.

"J'aime danser...c'est ce qui me rend le plus heureuse mais...je ne suis plus rien à cause de cette fichue fracture! Et pourtant j'épprouve l'envie de continuer à danser malgré la douleur et la honte de l'échec! Je ne veux pas oublier ce pourquoi je suis née!"S'exclama t'elle avec un passion telle dans la voix qu'on ne saurait nier que pour elle la danse soit toute sa vie.
" Qu'est-ce que vous aimer? Qu'est-ce qui vous donne le courage de vous lever chaque matin?" Demanda Léna.

L'ex-militaire sourit un peu, il est vrai qu'elle imaginait mal des militaires faire de la danse ou inversement des danseurs parler stratégie militaire! Pour Rafaela c'était un peu tout ce dont elle était capable de parler mais bon, elle aimait la compagnie de la jeune russe à ses côtés et lui répondit avec ce qui de nouveau devait être un sourire.

"Ah ah, je me doute bien, désolée d'y avoir fait référence mais je n'ai guère beaucoup d'autre sujet de conversation"

L'oeil argenté de Rafaela passait alternativement sur ceux de la plus jeune, ne sachant pas trop sur lequel se fixer, là était un des mauvais point d'être borgne aussi mais bon c'était mieux qu'être aveugle! Elle la vit ensuite se retourner et parler des ruines... Peut-être que tout le monde les trouvaient déprimantes mais pas elle manifestement et la cyborg non plus d'ailleurs au contraire. L'ex-militaire s'approcha à nouveau de la ballerine dans un pas aussi lourd qu'avant et notamment complètement inverse à celui de la plus jeune. Elle se baissa ensuite et observa une petite et belle fleur avant de parler mais d'une voix différente, plus emplie de mélancolie et d'une certaine tristesse.

"J'aime cet endroit, il me ressemble beaucoup. Beaucoup de monde ne voit que l'aspect détruit de ces ruines, moi je vois un mélange de nature et de création de l'Homme. Un mélange harmonieux sans rejet de quelque côté que ce soit."

Rafaela resta un moment à regarder la petite fleur blanche au sol , écoutant la danseuse au près d'elle. Fait amusant celle-ci lui rappela ce petit bourgeon à ses pieds ce qu'elle dit d'ailleurs.

"Vous me faite penser à cette fleur, fragile, belle et délicate, mais à la fois forte de persévérante. Comme elle, vous avez surement dû devoir persévérer et tenir bon pour réussir à "pousser" dans un monde aussi froid et rude. Mais les fleurs de Russie sont à la fois les plus belles et et les plus rares"

L'ex-militaire se retourna alors, remarquant au passage qu'elle dépassait la jeune d'au moins dix bon centimètre, et posa de nouveau son regard argenté dans celui de la jeune, la fixant d'une façon étrange, non mal mais plutôt d'une manière comme si elle tentait de sonder son âme au travers des yeux turquoise de Léna.

"Si vous aimez tant danser, continuez. Lorsque l'on aime quelque chose au point d'avoir une flamme en soit, il faut continuer, blessure ou non. Ne vous cachez pas pour exprimer vôtre âme Mademoiselle Pétrova, car vôtre art est le plus beau qui m'ai été donné de voir." Dit-elle dans un sourire se voulant doux et encourageant.

Après cela, Rafaela se rembrunit un peu lorsque la jeune russe lui demanda ses motivations et ce qui lui donnait le courage. Elle haussa les épaules et releva la tête vers le soleil, ses doux rayons orangés se reflétant comme de l'or dans la chevelure platine de l'ex-militaire et faisant briller son oeil argenté.

"Hum... Je ne sais pas vraiment... Le fait d'être libre et en vie surement.. Je n'éprouve que peu de sentiment en général et celui d'aimer ne fait plus vraiment partit de ma vie. Enfin il faudrait que je réapprenne à vivre déjà. Cela serait bien.

Léna rougit un petit peu lorsque Rafaëla la compara à une fleur, non pas qu'elle n'avait jamais reçu de compliment mais là...c'était d'une certaine façon attendrissant de la part de cette armoire à glace.
La jeune femme l'encouragea même à continuer de danser, à cette phrase Léna sourit et haussa les épaules.
"Je n'avais aucunement l'intention de me cacher ou d'arréter simplement je pense qu'avant de se mettre en avant il faut être parfait! La danse c'est comme le combat si un seul membre de l'équipe fait un faut pas...tous le monde en paye le prix! Vous ne pensez-pas?"

Léna regarda avec une certaine admiration la jeune femme qui maintenant regardait le soleil...ses cheveux brillaient comme de l'or.
Elle répondit à la question que Léna lui avait posée plus tôt sur ses motivations.
La jeune fille ne put s'empécher de rire à ce que Rafaëla venait de révéler.
Elle se reprit et avec des yeux rieurs elle regarda la jeune femme.
"Excusez-moi...je sais qu'il n'y a pas matière à rire et je n'oserais pas me moquer de vous mais...je pense que vous vous trompez sur votre compte! Des sentiments comme tous le monde vous en épprouvez sinon vous ne seriez pas ici...je veux dire dans ses ruines vous l'avez dit vous-même vous aimiez vous trouvez ici! N'est-ce pas la preuve que vous ressentez quelque chose même si vous vous forcer à ne rien ressentir?" Questionna Léna, elle était loin d'être bète et sentait parfaitement lorsqu'une personne avait un bon fond.

Aussi elle laissa sa main frôler doucement la joue de la jeune femme, une joue tiède mais néanmoins douce.
Ensuite elle prit la main de Rafaëla et la leva jusqu'à poser sa joue au creux de sa main.
" Vous voyez...vous n'êtes pas si différente que moi...je veux dire si on retire chacune nos propres expérience rien ne nous différencie! Vous avez deux yeux, un nez une bouche des mains et des pieds...alors dites-moi qu'est-ce qui nous rend aussi proche et aussi différente?"Intterrogea t'elle la main de Rafaëla toujours posée contre sa joue, ce n'était pas une tentative de drague d'ailleurs l'amour lui était encore inconnu.

"Je pense que si nous ne ressentions rien...si jamais rien ne pouvais passer notre carapace nous ne serions pas ici aujourd'hui!"Ajouta Léna avant de reculer remettant une distance entre Rafaëla et elle.

Léna partu surprise lorsque Rafaëla lui expliqua qu'elle n'était pas humaine...Qu'est-ce qu'elle était alors? Léna ne comprenait pas vraiment ce que Rafaëla avait voulu lui dire...
Léna la regarda d'un côté puis de l'autre semblant réfléchir.


Léna sembla sourire un moment, un sourire entendu.
"En fait...je vous plein! Ne pas ressentir la moindre joie ça doit être quelque chose d'horrible! Je me dis indifférentes à beaucou de chose mais ça j'avoue que j'ai pitié...de vous!" Déclara t'elle sur un ton doux, c'était plus que de la pitié c'était de l'empathie.

Léna se sentait dépitée à une telle...attitude négative. Cela lui fichait le cafard et la mettait assez mal à l'aise. A côté de ce qu'elle-même avait vécu ce n'était rien par rapport à ce que Rafaëla devait avoir vécu.
La jeune danseuse abandonna, de toute façon que pourrait-elle faire de plus pour la jeune femme? Elle la connaissait à peine.

"Je suppose que nous serons appelée à nous croiser de nouveau! Vu que je compte revenir souvent par-ici pour profiter de ce spectacle! Je ne vous dis pas aurevoir...juste d'avoir un chemin agréable! J'ai été ravie d'avoir cette discussion avec vous! " Déclara t'elle avec un doux sourire et sa voix mélodieuse.
Aussi discrètement qu'elle était venue elle repartit semblant flotter dans l'air tel un esprit de toute sa grâce.

Soudain un rocher se détacha des ruines et roula dangereusement dans sa direction, Léna ne le vit pas sans doute trop perdue et occupée à ruminer ses pensées.Lorsqu'elle tourna la tête elle fut littéralement pétrifiée de voir cette chose qui allait certaienement l'applatir et la laisser sans vie.
Elle aurait voulut s'enfuir mais son pied lui faisait mal...Léna n'avait jamais été confrontée à la peur pas cette peur qu'elle ressentait en ce-moment.

Léna cligna deux fois des yeux avec surprise et ne put s'empécher de rougir alors qu'elle était sous Rafaëla et dans ses bras.
Un explois en effet impossible pour une humaine, la roche avait littéralement exploser sur le dos de la jeune femme.
Le coeur de Léna ne se calmait pas, elle avait eu terriblement peur mais en plus elle était dans les bras de Rafaëla.

Celle-ci lui souria en lui demandant si elle allait bien. Léna aquiesça d'un geste vif de la tête fasant virevoler ses long cheveux soyeux couleur ébène.
"Oui...vous avez amortis le choc...ne serait-ce pas plutôt à moi de vous poser cette question?" Questionna la jeune fille, elle n'osa pas bouger mais frôla le dos de Rafaëla.
Sa main était couverte de sang et cela la fit quelque-peu paniquer...si cette jeune femme n'avait pas été là, jamais elle ne s'en serait sortie.
"Vous êtes blessée..." Déclara t'elle doucement en montrant sa main couverte de sang à la vue de Rafaëla.
Puis d'un geste très tendre elle reposa sa main sur la joue de la jeune femme avant de faire serpenter son bras suivit de l'autre bras pour enserrer délicatement la nuque de la militaire et la tirer dans une étreinte.

Elle chuchota doucement à son oreille...l'odeur surcrée de ses cheveux noir se répendant autour d'elles.
"Merci!" Sussurra t'elle d'une voix à peine audible puis lentement elle déserra son étreinte.
Regardant avec un air déterminé Rafaëla plongeant ses yeux clairs dans le regard de la militaire.

"Vous êtes blessée...j'ai une dette envers-vous...alors! Venez avec-moi je vous soignerais! " Dit-elle sur un ton qui se voulait impératif, il était clair et net qu'elle n'accepterait pas de réponse négative ou de "mais".
"Ceci n'est pas une proposition mais un ordre!" Insista Léna avant que la jeune femme n'ai put dire quoi que ce soit, un sourire généreux étirait ses lèvres.

"Je.. Vous ne pouvez pas.. Je ne veux pas que vous me voyez ainsi.."

Léna la regarda doucement pour que la jeune femme comprenne qu'elle ne lui voulait pas de mal ou qu'elle n'avait pas peur.

"Allons...soyez raisonnable! Il faut vous soignez! Vous ne me faites pas peur...acceptez s'il vous plaît! Que je rembourse ma dette!" Dit-elle d'une voix mièlleuse à souhait tout en gardant son regard insistant.
Léna n'avait aucune raison d'avoir peur...peur de quoi? Rafaëla n'avait pas l'air mauvaise et en plus la jeune danseuse détestait avoir des dettes.

Ni l'une ni l'autre n'avaient bouger...Léna se sentait bien , en sécurité et de plus elle devait avouer que c'était relaxant.
Doucement la jeune femme essaya de se hisser hors de l'étreinte de Rafaëla elle lui tendis alors la main.
C'était comme une invitation à danser son bras qui semblait être poser sur l'air avec une grâce presqu'iréelle.
"Je ne suis pas très costaude mais...si vous en avez besoin je peux vous servir d'appuis au pire on tombera encore une fois!" Déclara t'elle en passant le bras de Rafaëla autour de ses épaules pour la soutenir.
" Qu'est-ce qui vous fait aussi peur?" Demanda la jeune femme, qui ne comprenait pas vraiment pourquoi la militaire était tellement hésitante.
Son imagination l'emmena dans des films impossibles.
"Oh!Oooh! Vous avez peur de...rhoo j'y suis! Vous avez quelqu'un dans votre vie? Ah! Ne vous méprenez-pas...je vous invite dans ma chambre mais je n'avais nullement l'intention de...me jetez sur vous comme une...chienne en châleur! C'était une proposition en tout bien tout honneur!" Se justifia t'elle d'un débit de paroles rapide comme elle rougissait à vue d'oeil.

La jeune ballerine lui somma d'être raisonnable...Et elle avait raison mais bon..

"Vous n'avez pas de dette envers moi, je n'ai fais que la seule chose dont je suis capable de faire..."

Rafaela la fixait à nouveau ne sachant pas trop quoi dire ni quoi faire... Elle avait peur oui, qu'elle la voit en cyborg plutôt qu'en humaine.. Elle rit un peu alors que la jeune femme lui propose son soutien.

"Ahah, je doute que puisse supporter mon poids, mais ne t'inquiète pas je peux tenir debout seule bien que j'ai mal."
Elle sourit en la voyant passer son bras autour d'elle puis avant même qu'elle ne put répondre quoique ce soit, la danseuse déclara sa "fiction" ce qui fit rire la russe bien qu'elle rougissait un peu en même temps.

"Je ne voulais pas dire ça, mais ce dont j'ai "si peur" c'est que tu vois ma véritable nature.. Mais j'accepte de te suivre si tu le désire tant..."

La jeune russe vit rougir la plus jeune et sourit tendrement avec un petit air dragueur tout de même..

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